Phantom Busters démarre comme une histoire de lycée tout ce qu’il y a de plus classique : Eugène, un lycéen anglais surdoué, choisit d’étudier au Japon dans un établissement public pour vivre une adolescence simple, loin de la pression qui accompagne son intelligence. Mais dès son premier jour, la normalité vole en éclats. Sur le chemin du lycée, il sauve Mogari, un adolescent au comportement étrange, trouvé en train de se noyer dans l’océan. Son discours obsessionnel sur les fantômes n’encourage pas vraiment Eugène à en savoir plus… jusqu’à ce qu’une présence l’entraîne lui-même sous l’eau.
L’arrivée de Kaoru, un autre lycéen doté de capacités médiumniques, change tout : des esprits malveillants rôdent bel et bien. Mogari révèle alors sa véritable identité — héritier d’une famille d’exorcistes — et se débarrasse du fantôme avec une méthode… pour le moins surprenante.
À partir de là, Eugène n’a plus vraiment le choix : l’étrange fait désormais partie de son quotidien. Ensemble, ils décident de créer un club d’exorcisme baptisé Phantom Busters, clin d’œil assumé à Ghostbusters, et se lancent dans une série d’aventures aussi dangereuses que délirantes.
Ce qui rend ce manga si attachant, c’est son ton résolument drôle et décalé. Les scènes d’exorcisme prennent souvent des tournures totalement absurdes, surtout lorsque les personnages “normaux” observent Mogari agir sans voir les fantômes qu’il combat — ni comprendre pourquoi il “mange” parfois les esprits pour les purifier.
Entre humour, surnaturel et amitiés naissantes, Phantom Busters est un manga rafraîchissant, rythmé et plein de charme : une aventure paranormale complètement déjantée, mais impossible à lâcher.
